Chapitres
    • Chapitre 1

    Les plaques précieuses d’Auguste Ponsot

    21 novembre 2018
    Durée : 00:00:51
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    La méthode Lippmann consiste à placer une plaque de verre (sensibilisée par une couche photographique au gélatinobromure d’argent) dans un appareil photographique adapté : le côté verre est face à l’objectif et la surface sensible est mise en contact avec une couche liquide de mercure formant un miroir quasi parfait. Lors de l’exposition, les rayons lumineux traversent la couche sensible et viennent se réfléchir sur le mercure. Il se crée des ondes stationnaires entre la lumière incidente et la lumière réfléchie par le mercure, qui impressionnent l’émulsion suivant un réseau propre à chaque longueur d’onde. Après développement, lorsque la plaque est observée sous une incidence adaptée, la lumière va se diffracter sur ces lames d’argent semitransparentes et restituer des couleurs spectrales de même nature que celles observées sur des bulles de savon. En mai 1893, des vues « lippmaniennes » sont présentées à Paris où elles font sensation ; mais des temps de pose trop longs, une mise en oeuvre délicate, des conditions d’observation contraignantes, l’impossibilité de produire des tirages sur papier seront un obstacle à sa diffusion auprès du grand public.

     Informations

    • Ajouté par : Damien Deltombe (damien.deltombe)
    • Mis à jour le : 21 novembre 2018 16:44
    • Type : Clip de présentation
    • Langue principale : Français
    • Discipline(s) :

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